Editorial de l’Arche



Le soir du dimanche de Pâques, le Seigneur a soufflé sur les apôtres en leur disant « Recevez l’Esprit Saint ». Comme il l’avait promis, le jour de la Pentecôte il a envoyé l’Esprit Saint d’une manière éclatante et plénière. Ainsi, pleins de courage et de zèle ils se sont mis à transmettre à la foule ce que Jésus avait fait et enseigné. Fidèles aux consignes du Christ, leur premier jour d’évangélisation a conduit à 3 000 baptêmes.

Depuis l’Antiquité, les baptisés ont reçu le sacrement de la Confirmation (« chrismation » en Orient), le don en plénitude de l’Esprit Saint. C’est le perfectionnement de la grâce du Baptême, incorporation plénière dans l’Église.

L’évêque est le ministre ordinaire du sacrement, mais il peut le déléguer à un prêtre qui emploiera le Saint Chrême consacré à la messe chrismale. Les catéchumènes adultes reçoivent les trois sacrements de l’initiation chrétienne pendant la vigile pascale ; les enfants en bas âge, eux, ne sont que baptisés – hormis dans les Églises orientales qui confirment les enfants après le Baptême.

Dans le rite latin les jeunes sont confirmés « quelque temps » après avoir atteint l’âge de raison. L’âge n’est pas fixé ; généralement, c’est à l’appréciation du curé. Il ne s’agit pas d’un rite de passage ! On considère que le chrétien a atteint l’âge « adulte » dans la foi, son initiation chrétienne étant parachevée ; désormais pleinement intégré dans l’Église, il est consacré au Christ, et un sceau est imprimé sur son âme signifiant qu’il appartient pleinement au Seigneur (dans l’Antiquité, on imprimait un sceau indélébile sur le corps d’un soldat pour signaler son appartenance à l’armée).

À l’approche de la Pentecôte, demandons à l’Esprit Saint de renouveler en nous la grâce de notre Confirmation pour que nous soyons de plus en plus fidèles à Dieu dans l’Église, plus forts dans les combats quotidiens et plus courageux dans l’apostolat personnel.

Père Dónal

 


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