Histoire

a) Saint Wandrille
Issu d’une famille noble des environs de Verdun, il s’orientait vers la vie monastique quand, sur injonction de ses parents, il se maria. Mais ses premières intentions se réveillèrent et, sa jeune épouse étant consentante, il entra au monastère de Montfaucon en Argonne. Il mena dans différents monastères une existence très mortifiée. Passant par Rouen, il fut retenu dans ce diocèse par l’archevêque saint Ouen. Il fonda la célèbre abbaye où il mourut le 22 juillet 668.

 

b) Liens avec les bénédictins et l’Abbaye de Fontenelle St Wandrille
L’église Saint Wandrille du Pecq a eu 250 ans en 1995. En effet, le 21 juillet 1745, le curé de la paroisse bénit la nouvelle église et y célèbre la première messe solennelle en présence de tous les habitants.
Le Pecq est aussi une très vieille cité ; d’autres églises ont été construites avant celle-ci. Une charte vieille de presque 1300 ans, établie en l’an 704, rapporte que le roi Childebert III a fait don de la terre royale d’Aupec, riche de vignes, à l’abbaye de Saint Wandrille en témoignage de sa foi en son saint patron devenant ainsi celui de la paroisse d’Aupec.
L’histoire du Pecq fut liée pendant 8 siècles (de 709 à 1570) à celle de l’abbaye de Saint Wandrille et aux rois de France. Nombre d’arrêts du roi, de chartes d’évêques et de bulles papales témoignent de l’établissement du prieuré d’Aupec.
L’écriture de l’histoire de l’église commence d’abord par la recherche des fondements auxquels elle est liée, c’est-à-dire dire, au prieuré d’Aupec et à son saint patron : Saint Wandrille.

 

viergec) Les églises précédentes : 1ère église vers l’an 1000, 2e église : au XV – XVIe siècle, effondrement au XVIIIe (1723), 3e église : bénie en 1745.
La paroisse du Pecq a la particularité d’être attachée au diocèse de Paris, alors que les paroisses environnantes dépendent de l’évêché de Chartres. L’église précédente avait été bâtie suivant une orientation Est-Ouest, c’est-à-dire perpendiculairement à l’église actuelle. Au début du XVIème siècle, elle se fissure et elle est alors étayée. En 1723, les prêtres sont obligés de célébrer l’office ailleurs. Il faut attendre 1738 pour le commencement des travaux en sous-oeuvre, et le 13 juillet 1739, pour la pose, par le duc de Noailles, de la première pierre de l’église paroissiale et royale. Six ans plus tard, l’église est ouverte, au culte.

 

d) La dédicace, le 28 mai 1995, de l’église Saint Wandrille du Pecq.
Inaugurée en 1745, l’église Saint Wandrille était seulement bénie, comme c’est le cas pour beaucoup d’autres églises. La voici maintenant consacrée en l’année de son 250e anniversaire, par la liturgie solennelle de la dédicace. Ce rite unique dans l’histoire d’une église, le plus riche de signification puisqu’il vise à sacraliser le lieu où s’accomplit l’Eucharistie, s’est en effet déroulé le dernier dimanche de mai 1995, comme le rappelle désormais aux visiteurs la plaque de dédicace : « Le 28 mai 1995, Mgr Jean-Charles Thomas, évêque de Versailles, a consacré cette église Saint Wandrille en présence du Père abbé de Fontennelle Saint Wandrille et d’un peuple nombreux. 1745-1995 (Misericordias Domini in aeternum cantabo) « .
Entre l’abbaye de Fontenelle, fondée par Saint Wandrille (600-668) et son ancien prieuré devenu une église paroissiale, célèbre par son groupe de prière du Buisson Ardent, les liens renoués après tant de siècles se sont concrétisés par la remise solennelle à la paroisse d’une relique du saint fondateur par Dom Levasseur, Père abbé de Fontennelle Saint Wandrille.

Les commentaires sont fermés.